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Le changement est inéluctable.
La dégradation de la situation
générale montre tous les jours que le dirigisme de l’Etat providence a
vécu et qu'il est temps de libérer les énergies capables de permettre à la
France de reprendre sa place dans le monde.
A force de vouloir tout régenter, y compris le travail par une multitude
de lois plus contraignantes les unes que les autres et des prélèvements de
plus en plus élevés, on a fini par sérieusement démotiver les chefs
d’entreprises et les candidats pour en créer.
Par ailleurs un mal profond commence à se manifester dans le comportement
que l'on constate face au travail en général. De nombreux agents à bas
salaires se disent qu'en fait ils travaillent pour quelques centaines
d'euros par mois par comparaison à ceux qui ne font rien !
Ils comprennent encore moins le fait que l'on ait augmenté le prélèvement
d'assurance-chômage ; solidarité oui ! Mais arrêt à la tricherie !!!
On entend aussi de plus en plus
parler de RTT et cette question fait partie de celles posées par les
candidats au travail jusqu'au niveau des jeunes ingénieurs. Sans être
rétrograde ou contre les loisirs il semble qu'il est temps de réfléchir
car cela n'inaugure rien de bon !
À trop protéger on finit par inciter au refus de l’effort ! Attention aux
effets pervers !!
Les dirigeants que nous mettons au
pouvoir finiront-ils par comprendre que la meilleure façon de gouverner le
pays tout en défendant le travail est de faire en sorte que la fiscalité
favorise la création d'entreprises au lieu de les faire disparaître !
Lorsque les offres d'emploi sont supérieures aux demandes les salaires
s'améliorent naturellement, les dépenses pour la solidarité chutent et les
difficultés bien connues de la sécurité sociale diminuent.
. Il est vrai qu'une telle situation a tendance à provoquer l'inflation
mais des moyens existent pour la contrôler ainsi qu'on le constate dans
des pays développés dont le taux de chômage est nettement inférieur et le
taux d'inflation comparable au nôtre.
Qu’on le veuille ou non l'origine
principale de tous nos problèmes vient du fait que nos dépenses publiques
sont beaucoup trop fortes pour le PIB que nous sommes capables de générer.
Malheureusement la philosophie du budget national veut que tout soit
dépensé chaque année dans chaque ministère pour pouvoir demander une
augmentation l'année suivante ! En perpétuant cette façon absurde il n'y a
pas de solution !
Il serait hautement souhaitable qu'avec la puissance actuelle de
l'informatique le budget national soit un jour mieux préparé en séparant
clairement « fonctionnement » et « investissements » et à partir des
vrais besoins et en fonction de leurs priorités.
Si nous avons la meilleure administration du monde, sans oublier ses
intérêts, elle finira par accepter qu'avec le temps une restructuration
soit indispensable.
La solution ne passe pas par une augmentation de l'effectif public mais sa
diminution au profit de celui du privé pour accroître la production de
richesses.
Pour que la dégradation s'arrête et
que s'ouvre une période de redressement un signal fort de changement est
nécessaire ! Le plus tôt sera le mieux !!!
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